écologue
Noelline Tsafack
Lieux de recherche

Lieux de recherche

Lieux de recherche

Le travail dans la recherche est un travail personnel mais aussi un travail d’équipe. Pour diverses raisons liées à mes questions de recherche, j’ai collaboré avec des personnes de disciplines variées. Je me suis souvent rendue dans les laboratoires de mes collaborateurs pour travailler sur place. Ainsi, par ordre chronologique : Angra Do Heroismo, Terceira, Açores : Depuis Janvier 2021, dans le cadre d’un postdoctorat je travaille sur les communautés d’arthropodes des forêts du complexe insulaire des Açores. Mon travail fait partie du projet européen LIFE BEETLES.
Sur un jeu de données de biodiversité (aussi bien sur la végétation que sur l’entomofaune) récolté sur deux décennies, je vais chercher à comprendre s’il existe des patterns ; si ces patterns varient suivant les niveaux de conservation des zones protégées. Je ferai un focus sur les espèces endémiques, les plus menacées. L’objectif à terme est d’optimiser les stratégies de conservation des espèces menacées dans un premier temps puis d’étendre ces mesures aux autres espèces suivant leur classement dans la liste rouge de l’IUCN.



Yinchuan, Nord de la Chine
 : J’ai fait un postdoctorat de 3 ans (2018-2020) à Yinchuan, Université de Ningxia, dans la province de Ningxia, Nord de la Chine. Je travaille sur les communautés de coléoptères des écosystèmes steppiques de la région. J’ai cherché à comprendre les patterns et les déterminants des carabidés dans les steppes. Ce travail a fait l’objet de quatre publications dans des revues internationales et deux sont en cours de révision.

Amiens, ATER : Dans le cadre de mon contrat d’ATER à l’IUT d’Amiens, j’étais rattachée à l’unité de recherche EDYSAN. Après mes enseignements pendant le premier semestre, j’ai passé le deuxième semestre dans les bureaux de l’unité. Je travaillais sur l’importance des haies pour les carabes (activité-densité et richesse spécifique) de deux paysages agricoles contrastés du nord de la France. ce travail a fait l’objet d’une communication orale dans le colloque des petits pois déridés de 2017.
Lyon, études de Master
 : J’ai effectué mon master a l’université de Lyon1 où j’ai acquis des compétences solides en biostatistiques. J’y ai également réalisé mon stage de master dans le laboratoire d’écologie microbienne et le laboratoire des hydrosystèmes fluviaux.J’ai travaillé sur les interactions plantes invasives – communautés bactriennes.

Toulouse – Montpellier : Pendant ma thèse j’étais rattachée à deux unités de recherche. AIDA, CIRAD à Montpellier et Dynafor, INRA à Toulouse. Ces deux unités de recherche correspondent aux unités de mes directeurs de thèse Dr Philippe Menozzi et Dr Annie Ouin. J’ai été amenée à naviguer entre les deux laboratoires. A Toulouse, j’ai également travaillé avec Dr Issam Moussa sur la plateforme isotopique de l’ENSAT pour analyser les isotopes stables de carbone et d’azote.

Garoua, Nord Cameroun : J’ai été accueillie dans le laboratoire d’élevage d’Helicoverpa armigera de Garoua par Dr Prudent (CR CIRAD) (mai-juin 2011). Dans le but de mettre au point une méthode de détection des marqueurs de tomate (tomatine) et de coton (gossypol), j’ai élevé des individus d’H. armigera sur trois sources nutritives (tomate – coton – maïs). Ces individus constituaient les groupes témoins pour la suite de mes analyses (Tsafack et al, 2016).

Kandi, Nord Bénin : J’ai été accueillie par Dr Menozzi (CR CIRAD) et M. Akokponhoun Codjo (Expert local coton, Kandi). Le nord Bénin était ma zone d’étude pendant ma thèse. J’y suis allée en 2011 et 2012 pour mon travail sur le terrain (septembre à décembre). J’ai rencontré sur place une équipe de techniciens qui m’ont guidé pendant la sélection des parcelles. J’ai ensuite dirigé l’équipe pendant les mesures d’infestations et les piégeages d’H. armigera et les relevés d’occupation du sol autour dans les parcelles de cotonniers.

St-Louis, Missouri, USA : J’ai passé un mois (novembre 2013) à St-Louis dans le laboratoire de Dr. Graham Head. L’objet de ma visite était l’analyse du marqueur de coton (gossypol) sur les adultes d’H. armigera . J’ai ensuite participé et donne une communication orale au colloque de la société américaine d’entomologie.